Revue de presse de Septembre 2015
Ouest France du 30 Septembre - Page Saint-Aubin-du-Cormier
Ouest France du 28 Septembre - Page Saint-Aubin-du-Cormier
Ouest France du 21 Septembre - Page Communes de Fougères - Louvigné - Saint-Brice
Ouest France du 14 Septembre - Page Dol-de-Bretagne - Pleine-Fougères
7 Jours du 11-12 Septembre - page Echos du Parlement
Ouest France du 9 Septembre - Page Betton - Saint-Aubin-d'Aubigné
Ouest France du 9 Septembre - Page Betton - Saint-Aubin-d'Aubigné
Le Télégramme du 8 Septembre
Éleveurs. Bruxelles débloque 500 M€
500 M€ : c'est le montant que la Commission européenne propose de débloquer pour tenter de régler la crise actuelle qui touche les éleveurs. « Des annonces décevantes », selon les agriculteurs.
- Le plan de la Commission.
« Répondre aux difficultés de trésorerie des agriculteurs, stabiliser les marchés et s'attaquer au fonctionnement de la chaîne de production » : c'est l'objectif affiché par la Commission européenne, hier, à Bruxelles. Elle a ainsi proposé une enveloppe de 500 millions d'euros à répartir entre les États membres. Les plus touchés auront droit à un « égard particulier », a-t-elle précisé. Le budget consacré à la promotion des produits du terroir à l'exportation sera également augmenté.
Mais pas question de relever le « prix d'intervention » pour le lait, ce prix fixé par la Commission auquel les États peuvent racheter le lait aux exploitants lorsqu'ils sont dans une situation difficile. La mesure était pourtant réclamée par certains pays, comme la France, l'Espagne, l'Italie et le Portugal, et par certains producteurs.
« Le lait est payé moins cher qu'il nous coûte à produire, il nous faudrait un prix de base de 350 à 400 euros (pour 1.000 litres) alors qu'on est payé 280 euros », déplorait un producteur laitier français présent à la manifestation bruxelloise. Actuellement, le mécanisme de soutien se déclenche au prix d'un peu plus de 21 centimes le kilo de lait en poudre.
- 7.000 agriculteurs dont une centaine de Bretons à Bruxelles.
Des annonces qui n'ont pas calmé les quelque 7.000 agriculteurs présents à Bruxelles, hier. 1.455 tracteurs ont bloqué le quartier européen de la capitale belge, au son des pétards, des klaxons et des sirènes. Une centaine de Bretons a également fait le déplacement. Hostiles à la ligne de la FNSEA, les syndicats minoritaires ont choisi d'aller à Bruxelles plutôt qu'à Paris pour exprimer leur colère.
Ainsi, une centaine d'éleveurs venus par car du Finistère et des Côtes-d'Armor ont répondu à l'appel de la Confédération paysanne, de la Coordination Rurale (CR) et de l'APLI (association des producteurs de lait indépendants), unis pour l'occasion. Des éleveurs satisfaits de l'ampleur de la mobilisation mais très déçus des résultats obtenus.
Laurent Pinatel, porte-parole national de la Confédération paysanne, parlait hier « d'une journée noire » pour l'agriculture européenne : « On n'a pas besoin d'argent, ce que l'on veut c'est une vraie politique européenne. Le bilan de cette journée est extrêmement décevant. Il n'y a rien sur le relèvement du prix d'intervention. Il n'y a rien non plus sur la maîtrise de la production. Le pire c'est que Stéphane Le Foll ne l'a pas même pas portée dans son discours. » « Il manque une vision d'ensemble et surtout des réformes de fond », a réagi pour sa part dans un communiqué Thierry Benoît, député d'Ille-et-Vilaine et corapporteur de la mission parlementaire sur la crise de l'élevage.
- Menaces sur le Space ?
Pour exprimer la désespérance des agriculteurs, la coordination rurale de l'Ouest envisage de bloquer les accès au Space, mardi prochain, jour de l'ouverture du salon rennais consacré aux productions animales. « On veut que ce soit une journée morte », annonce Noël Rozé, éleveur dans le Morbihan, président de la CR Bretagne. La confédération paysanne pourrait se joindre à cette action.
Ouest France du 7 Septembre - Page Bretagne
Ouest France du 4 Septembre - Page Ille-et-Vilaine
Ouest France du 1er Septembre - Page Ille-et-Vilaine