Et c'est plus précisément, à Saint Brice en Coglès chez Armor Protéines que le député Thierry Benoit s'est rendu afin de mieux comprendre la valorisation du lait transformé en poudre.
Basé dans le premier bassin laitier français, Armor Protéines emploie près de 550 salariés sur ses sept sites dont 230 à Saint Brice en Coglès. Accueilli par Olivier Caillon, directeur du site, celui-ci lui a présenté sa société, filiale du groupe Savencia (ex Bongrain) puis la spécificité du processus industriel appelé fragmentation ou valorisation. Un procédé servant retirer du lait des milliers de composants et à récupérer ainsi des matières premières.
Car dans un litre de lait, il y a certes 900 g d'eau, mais aussi du lactose, du lactosérum -- dit petit-lait --, des minéraux et surtout une protéine peu connue du grand public, la caséine. Cette caséine sert aussi bien à clarifier le vin qu'à fabriquer des plastiques ou des vêtements.
Dans une crise sans précédent, le député voit ainsi dans ce process une diversification intéressante démontrant que la recherche-développement et l'innovation sont très présentes dans notre région. Et qu'il y a là de fortes raisons d'espérer une nouvelle valorisation des produits issu de l'agriculture offrant ainsi de nouveaux débouchés pour la production laitière pour faire face notamment aux faibles importations en Chine et à l'embargo russe.