Thierry Benoit a profité des questions d’actualité pour alerter, hier après-midi, le Ministre de l’Education nationale, sur la réorganisation des rythmes scolaires.
Au-delà de la question de la semaine de quatre jours et demi, c’est celle de la vie et du bien-être de l’enfant qui est en jeu. L’objectif partagé par les députés centristes est la réussite des élèves et l’acquisition des savoirs fondamentaux tels que lire, écrire et compter.
Néanmoins encore 15 à 20% des enfants ne maîtrisent ces connaissances à la sortie de l’école primaire. En Janvier dernier, le Gouvernement Ayrault a annoncé une réforme des rythmes scolaires avec le souhait qu’un maximum de communes la mette en place pour la rentrée 2013.
Pourtant cette réforme nécessite de nombreux aménagements reposant sur la responsabilité et l’engagement des maires en termes de définition des emplois du temps, de réquisition de locaux et de recrutement de personnels supplémentaires.
Aujourd’hui le constat est clair : Seules 4 000 communes, sur les 24 000 possédant une école, se sont engagées à passer à quatre jours et demi d’enseignement en 2013. A l’évidence, les 20 000 autres n’ont pas su ou pu concevoir un projet pédagogique digne de ce nom.
Le député de Fougères a donc demandé à Vincent Peillon s’il comptait accorder un sursis aux communes dans l’application de la réforme afin de préserver la qualité de l’enseignement délivré en France et de respecter le rythme scolaire des élèves.
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