Après avoir salué la qualité du travail de ma collègue, j’ai rappelé toute l’importance de ce secteur qui représente 10 % du produit intérieur brut et 14 % de l’emploi privé. Surtout, ces acteurs doivent jouer un rôle décisif, dans un contexte de crise sanitaire et économique, au profit d’une relance inclusive et efficace, fondée sur l’économie de proximité et les territoires.
Comme l’a souligné la rapporteure, « l’ESS est créatrice d’emplois non délocalisables et favorise l’émergence sur le long terme de projets économiquement soutenables et socialement innovants ». L’ESS incarne ainsi la réconciliation et la complémentarité entre le social et l’économie, trop souvent opposés de façon binaire.
Aussi, j’ai insisté sur la nécessité de faciliter les procédures par lesquelles les acteurs de l’ESS puissent bénéficier des dispositifs de soutien financier du Plan de relance, mais aussi via l’emploi, le plan de lutte contre la pauvreté et les outils de soutien à l’investissement déployés par la Caisse des dépôts et consignations et Bpifrance.
La rapporteure m’a répondu qu’il était bien précisé que les critères d’éligibilité au Plan de relance précisaient que les investissements financiers devaient être tournés vers l’avenir. L’ESS y a donc toute sa place. Autre point important à signaler : la création d’un secrétariat d’État auprès du ministère de l’économie, des finances et de la relance, en charge de l’économie sociale, solidaire et responsable (ESSR), fonction occupée par Olivia Grégoire