Cette disposition fixe à 110% le SRP et vise un meilleur partage de la valeur ajoutée sur les produits alimentaires entre les distributeurs, les industriels et les agriculteurs.
Or après la guerre des prix, nous assistons à la guerre de la communication. Certains acteurs de la distribution utilisent en effet l'augmentation du seuil de revente à perte pour indiquer qu'il y aura une inflation des prix à la consommation.
Alors que l'enjeu devrait être de mieux répartir les marges entre les producteurs, industriels et distributeurs.
Ces tensions qui persistent depuis des décennies m'ont conduit à demander la création d'une commission d'enquête sur le rôle et l'influence de la grande distribution et des centrales d'achat, en France et en Europe, dans les relations commerciales.